ANTONINO Biancastella (Italie)

Directrice de la Bibliothèque Universitaire de Bologne, auteur de Les animaux et les créatures monstrueuses d'Ulisse Aldrovandi (Actes Sud)

♦ Les animaux et créatures monstrueuses d'Ulisse Aldrovandi ♦

(Essai) Bestiaire

Editeur : ACTES SUD-Hors Collection, 10/2005 — 258 p., 100,50 €

To : Animali e crature monstruose di Ulisse Aldrovandi, Motta, Milan, 2004

Traduction de Chantal Moirou

→ Un ouvrage illustré qui contient des fac-simile de planches extraites d'ouvrages du Fonds Aldrovandi conservé à la Bibliothèque universitaire de Bologne.

ALDROVANDI Ulisse (Italie)

Célèbre scientifique italien de la Renaissance né à Bologne en septembre 1522 et mort dans cette même ville en mai 1605. A partir de 1750, il publie de nombreux livre, tout en créant un fascinant cabinet de curiosité comprenant plus de 18 000 pièces. Son projet d’édition d’une vaste encyclopédie d’histoire naturelle tournera court après la faillite de l’éditeur qui devait la publier. Trois tomes d’ornithologie et d’entomologie paraîtront seulement de son vivant. Toutefois, Bartomeo Ambrosini, professeur à Bologne, publiera à titre posthume deux de ses livres sur les serpents et les lézards, avec vingt-deux chapitres consacrés aux reptiles et six à des lézards ainsi qu’à quelques animaux fabuleux comme le dragon

♦ Histoire naturelle des serpents et dragons ♦

(Encyclopédie) Bestiaire

Edité à Bologne par le professeur Bartomeo Ambrosini

To : Serpentun et Draconium historiae libri duo, Bonionae, 1640

→ Deux ouvrages ornés de nombreuses gravures avec vingt-deux chapitres consacrés aux reptiles et six à des lézards ainsi qu’à quelques animaux fabuleux comme le dragon.

Sur l'oeuvre Ulisse Aldrovandi

♦ Les animaux et créatures monstrueuses d'Ulisse Aldrovandi, par Biancastella Antonino (Actes Sud, 2005) Essai

ABSALON Patrick & CANARD Frédérik (France)

Patrick Absalon est historien de l'art et spécialiste des mythes. Il organise des expositions et publie des livres qui s'y rapportent

Frédérik Canard est muséographe, créateur d'expositions à l'adresse du grand public, notamment sur le thème des dragons

♦ Les Dragons - Des monstres au pays des hommes ♦

(Essai) Jeunesse / Merveilleux / Légendaire 

Editeur : GALLIMARD JEUNESSE-Découvertes, 3/2006 — 119 p., 14,90 €

→ " La tête du braque, les yeux du chat, les oreilles du hérisson, le museau du lièvre, le sourcil du lion, les tempes d'un vieux coq et le cou de la tortue ", c'est l'une des descriptions du dragon selon Léonard de Vinci, une combinaison de traits plus compliquée encore que l'image familière du reptile cracheur de feu à ailes de chauve-souris. Des premières représentations en Chine, il y a plus de six mille ans, aux créatures infernales du cinéma hollywoodien, le dragon adopte en effet des physionomies multiples et changeantes. Présent dans la plupart des mythes de création du monde, ce monstre hybride est par essence ambivalent. Symbole de fertilité, de prospérité et de sagesse en Asie, il est pour l'Occident chrétien une incarnation du Mal. Saints, évêques ou chevaliers lui livrent un combat sans merci. Car, si l'on en croit les voyageurs et les savants, de l'Antiquité jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, le dragon est bien un animal réel. Aujourd'hui, les dragons ont rejoint l'imaginaire, sans rien perdre pourtant de leur pouvoir de fascination. A travers les siècles et les civilisations, Patrick Absalon et Frédérik Canard traquent ces monstres au pays des hommes.+

ABRY Nicolas & HUSS Valérie (France)

Nicolas Abry est chercheur au Centre alpin et rhodanien d'ethnologie et Valérie Huss, conservateur du Musée Dauphinois où elle est responsable du service Collections et Ressources Humaines. Ils partagent tous deux une profonde passion pour la culture artistique, sociale et imaginaire de leur terroir

♦ Etres fantastiques : de l'imaginaire alpin à l'imaginaire humain ♦

(Essai) Légendaire

MUSEE DAUPHINOIS, 1/2006 — 108 p, 13 €

Critique : KWS 59 (Eric Vial)

Sommaire : Préface de André Vallini - Avant-propos de Jean-Claude Duclos

Les dragons

● Le serpent volant dans la tradion orale, de Alice Joisten

● L'espace et le temps des dragons : Le dragon dans l'aire européenne, de Michel Meurger

● Le dragon, l'Eglise et l'imaginaire médiéval, de Pascal Collomb

● Le dragon : Objets et patrimoine immatériel, de Philippe Cordez

→ Ouvrage collectif coordonné par Nicolas Abry et Valérie Huss.Editions Musée dauphinois. Trois familles d’êtres surnaturels sont ici évoquées. Hommes et femmes sauvages, dragons et chauchevieille montrent comment les manifestations de l’imaginaire alpin participent d’un même patrimoine, humain. En ce qui concernent les cracheurs de feu ou serpents volants, on découvre à travers ces contes comment ils sont liées au serpent de la Genèse, aux crues et surtout à la conquête des montagnes par les hommes, se partageant entre la tradition cultivée du reptile volant et celle populaire mariant le saurien au félidé,Telle est l’ambition de cet ouvrage et de l’exposition qu’il prolonge, pour rendre enfin visible une partie de l’immense moisson de contes et de récits légendairesfaite par l’un de ses conservateurs, Charles Joisten. Une contribution alpine à la connaissance du patrimoine narratif de l’humanité.

AMANN Dominique (France)

Docteur en psychologie, membre titulaire de l'Académie du var, chercheur en musicologie & psychoacoustique musicale, également passionné par le légendaire provençal et auteur de deux ouvrages sur la présence du dragon dans le sud de la France

♦ Dragons et Dracs dans l’imaginaire provençal ♦

(Essai) Mythologie régionale

LA MAURINIERE-Toulon, 3/2006 —  286 p., 25 €

Illustrations de Acimrof

→ "Le dragon de la tradition gréco-romaine et de la Bible a parcouru toute l'Antiquité tardive et la majeure partie du Moyen Age. La Provence a hébergé le célèbre d'entre eux, la Tarasque. A l'aube du XIIIe siècle, l'animal mythologique fut délaissé par les naturalistes et les encyclopédistes : il est devenu la mascotte de festivités populaires. C'est alors qu'apparut le drac, être plus subtil mais tout aussi redoutable en raison de son anthropophagie. Dragons et dracs relèvent d'une même croyance, analysée dans ses dimensions fantasmatiques, ethnologiques et sociologiques. Réunis ici pour la première fois comme productions du même inconscient collectif, ils offrent une étude de l'imaginaire provençal durant deux millénaires"

♦ La Tarasque – Un dragon en Provence ♦

(Essai) Bestiaire

GAUSSEN-Les Musées de l'imaginaire, 5/2011 —  110 p., 19,50

→ Dominique Amann, déjà auteur d'une étude sur les Dragons et Dracs dans l'imaginaire provençal (La Maurinière, 2006) et d'une introduction à la réédition du Drac de George Sand (éditions Gaussen, 2010), nous emmène sur les traces de la Tarasque dans un livre à l'iconographie riche, colorée et souvent surprenante. Après avoir retracé la légende de Marthe, qui, selon les sources médiévales (XIIe-XIIIe siècle) vint évangéliser Tarascon et, dans le même mouvement, délivrer la cité d'un terrible dragon qui causait d'insupportables ravages, l'auteur étudie les variations de la légende au cours des siècles, puis le développement des festivités populaires qui lui sont attachées et les différentes effigies du monstre réalisées en ces occasions.  L'auteur s'intéresse ensuite à la Sainte-Baume où, selon une tradition dérivée de la Pharsale de Lucain, la Tarasque serait venue et d'où Marie-Madeleine l'aurait chassée pour s'établir dans sa grotte. Mais d'où vient la Tarasque ? En se fondant sur l'étymologie des mots "Tarasque" et "Tarascon", l'auteur met en évidence les origines du mythe chrétien, dérivé des mythologies gréco-romaine et celto-ligure notamment au travers des légendes de la Marthe païenne du général Marius, d'Hercule et du géant Tauriscus...